"Staying On Track", la nouvelle autobiographie de Nigel Mansell

« Staying On Track », la nouvelle autobiographie de Nigel Mansell

Nigel Mansell est fier de vous présenter la couverture de son prochain livre, Staying on Track, une nouvelle autobiographie en vente à partir du 24 septembre 2015 aux éditions Simon & Schuster.
Les confidences de Nigel Mansell dans F1 Racing

Les confidences de Nigel Mansell dans F1 Racing

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Une série de timbres en hommage à Nigel Mansell

Une série de timbres en hommage à Nigel Mansell

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Ford ravive la tension entre Nigel Mansell et Nelson Piquet

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Inauguration de la Mansell Collection à Jersey

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Nigel Mansell va-t-il revenir à la compétition ?

Nigel Mansell va-t-il revenir à la compétition ?

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Nigel Mansell CBE

Nigel Mansell CBE

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Nigel Mansell au rallye historique de Londres à Brighton

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Nigel Mansell à l'inauguration du nouveau Silverstone Wing

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"Nigel était aussi bon que Senna et plus rapide que Prost et Piquet"

« Nigel était aussi bon que Senna et plus rapide que Prost et Piquet »

Ce n’est pas moi qui le dit (même si je le pense aussi) mais Peter Windsor…

Je vais être clair d’entrée : aller à la rencontre de Nigel Mansell c’est un peu comme entrer en religion, aller à la rencontre du Saint-Graal ! Vous l’aurez compris à la lecture de ce blog, Nigel Mansell est mon idole absolue en matière de sport automobile. Découvrez donc le premier épisode d’un drôle de périple dans la campagne anglaise …

Direction Donington Park … en bus !

Flash-back en 1998. Après avoir participé aux 24 heures de Chamonix en début d’année, le champion du monde de F1 1992 annonce son retour officiel à la compétition dans le BTCC, le (alors) très côté championnat de supertourisme britannique. Il est annoncé qu’il pilotera une Ford Mondeo lors de trois meetings : à Donington Park, à Silverstone puis enfin à Brands-Hatch. Ni une ni deux, je me lance : partons à Donington fêter cela !

Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais en 1998 il se trouve que j’effectue mon Service National (pour les plus jeunes, il s’agissait pour la jeunesse de ce pays de rendre des comptes à la Nation), en région parisienne. Je décide donc de prendre un jour de permission afin de m’organiser au mieux. Et niveau organisation je m’y connais : départ de Paris vendredi après-midi puis changement à Londres pour Derby. Vous ai-je précisé que le voyage serait fait en bus ? Pour l’occasion je suis accompagné de mon fidèle compagnon Bruno avec qui j’ai déjà été plusieurs fois au Mans pour les 24 heures.

Faire de l’auto-stop en pleine nuit en Angleterre

Le trajet jusqu’en Angleterre se passe sans encombre. Là où l’aventure devient rock n’ roll c’est lorsque nous sommes débarqués de notre bus à Derby en plein Midlands. Il est 2h du mat’, il ne fait pas franchement bon (on est bien en Angleterre !) et nous voilà en pleine terre inconnue sur un parking désert. Il ne nous manque plus qu’une boussole et en route pour l’aventure. Sans être Koh-Lanta c’est tout de même assez exaltant.

Une station service est ouverte (ouf !), je demande donc le chemin pour aller à Donington Park. Il nous faut suivre la direction de Nottingham puis couper via l’aéroport (sic), le tout sur au moins 10 miles. Du coup, me voilà à faire du stop dans la campagne anglaise en pleine nuit.

En route pour … l’aéroport

Peu de voitures à l’horizon. Le comble c’est que la première à s’arrêter n’est autre qu’un … taxi qui nous propose de nous emmener à Donington moyennant le prix d’une course (phrase certifiée sans jeu de mot). Hors de question de payer un taxi alors que ce voyage se veut le plus économique possible : c’est reparti pour une séance de doigt en l’air. Nous n’aurons heureusement pas à attendre trop longtemps avant qu’en gentil sujet de sa Majesté ne s’arrête et ne nous renseigne. A défaut de nous emmener jusqu’au circuit, il décide de nous déposer à l’aéroport de l’East Midland. En fait celui-ci n’est qu’à un mile environ de Donington Park. Voilà donc comment nous avons atterri (humour, quand tu nous tiens !) à 4h du matin dans un aéroport, goutant un repos bien mérité.

Étant donné la température ambiante, il est vital pour nous de prendre une boisson chaude. Nous échouons alors au … poste de sécurité de l’aéroport où nous sommes plutôt bien accueillis (pour des Frenchies). Maintenant, direction Donington Park !

Il est à peine 6h du matin lorsque nous arrivons finalement près du circuit.On se met à l’abri sous le porche du musée du circuit, face à une statue de Juan-Manuel Fangio et dos à un … camping improvisé.

On est samedi matin, le soleil se lève à peine. Un long et palpitant week-end s’annonce. A nous deux Nigel !

Entrée dans le Park

Je ne vous cache pas que plus de 10 ans après les faits, ma mémoire est particulièrement sélective et que je n’arrive pas à me souvenir de l’intégralité de ce week-end pourtant ô combien inoubliable… D’autant que je m’en souvienne, la pluie fine a cessé avant que le circuit n’ouvre ses portes, même si par intermittences un léger crachin nous a arrosé ensuite toute la matinée. Mais entrons dans le vif du sujet, foulons ensemble la pelouse humide de Donington Park et allons au contact du public anglais.

Donington Park est, comme son nom l’indique, un parc et la pelouse fraichement arrosée nous accueille dès l’ouverture des portes. Ayant acheté un pass paddock, je me précipite d’entrée dedans, sachant qu’il se trouve à proximité de la tribune dans laquelle mon ami Bruno et moi avons nos place (en début de ligne droite des stands). Il ne faudra pas longtemps pour le champion montre le bout de son nez, entouré d’un imposant service de sécurité. Pas grave, une annonce est vite faite : à midi pétante, l’ancien champion du monde se prêtera à une séance de dédicace organisée par Ford. Rendez-vous est pris. Maintenant, direction les tribunes pour assister aux premiers essais du BTCC.

Un public formidable

Et là j’ai envie de dire, de crier, de jurer, d’écrire combien le public anglais est formidable ! Pour moi c’est le meilleur public de sport automobile du monde (en tout cas comparé aux Français, Américains et Italiens pour parler de ceux que je connais), pour trois raisons essentielles : sa connaissance du sport, le respect des hommes qui le font (pilotes mais aussi mécanos, etc.) et la convivialité qu’il dégage.

Des tribunes j’observe les premiers essais libres et lorsque la Ford Mondeo numéro 55 pilotée par qui vous savez déboule dans la ligne droite j’en frémis de plaisir. Il se trouve que nos places assises se situent juste au-dessus de la cellule de pesage des pilotes. En fin de séance, j’aperçois donc Nigel, casque toujours bien vissé sur la tête, en train de se peser quelques mètres sous moi. Les essais continuent avec de des formules de promotion, toujours sous un très léger crachin « so british ».

Bon, et Nigel dans tout ça ?

Bien avant midi je me presse dans les premiers rangs de l’imposante queue des fans qui n’aura de cesse de grossir dans les minutes suivantes. Beaucoup ont amené livres et miniatures à dédicacer. Moi j’ai juste avec moi une vieille photo de magazine toute simple, le genre d’image que je m’étais juré de faire dédicacer le jour où je le rencontrerai. Chose faite.

Au moment de passer devant lui, je lui serre la main et nous échangeons des banalités (du style « je suis teeeeeeeeeellement heureux de vous rencontrer », « merci beaucoup »). Il me signe ma photo (assez étonné de mon choix d’ailleurs) ainsi que la plaquette officielle de l’équipe Ford engagée lors du meeting. Tout cela s’est passé très vite, évidemment, mais je suis resté à proximité afin de suivre toute cette séance de dédicaces près de « l’idole » !

L’après-midi ont lieu les deux séances de qualification pour les courses du dimanche. Si Nigel ne brille guère dans la première, il crée la surprise dans la seconde (sous la pluie) en signant le 3ème temps ! A sa décharge, il convient de rappeler que la Ford Mondeo est la moins compétitive des voitures du plateau. Qu’à cela ne tienne, il va y avoir du sport en piste dimanche ! En attendant il convient de trouver un toit pour dormir, d’autant qu’il recommence à pleuvoir…

Il pleut

Après une nuit passée à (essayer de) dormir sur les bancs de l’aéroport de Nottingham East Midland, nous sommes retourné de bonne heure sur le circuit, l’haleine pas fraiche et le cheveu hirsute. Comptez quelques minutes de marche seulement. Pas de chance, il pleut ce dimanche matin. Qu’importe puisqu’on est en Angleterre et qu’aujourd’hui la verte Albion va nous offrir du bien beau spectacle !

Sortie de piste

La première course, celle du matin, se déroule donc sous la pluie. Nous arrivons à nous placer idéalement, en plein centre du circuit, sur l’herbe, à un endroit où l’on peut en toute sécurité admirer les berlines dans un bel et long enchainement de virages. Nous voilà donc moins à l’abri de la pluie que la veille dans les tribunes mais au cœur de l’action quand soudain, c’est le drame : le speaker annonce que la Ford de Nigel vient de sortir de la piste. Plus de peur que de mal pour l’idole qui sort de sa voiture quelques secondes plus tard. A défaut donc d’avoir vu Nigel briller lors de cette course (alors qu’il s’élançait pourtant de la deuxième ligne, sacrée perf’ étant donné la « compétitivité » de la Ford Mondeo), je me suis régaler devant le spectacle offert d’une bande de furieux se passant et se repassant, sans cesse et parfois à trois de front, dans des conditions de piste piégeuses.

Pas de seconde course… il est temps de rentrer !

Las, nous ne pourrons malheureusement pas assister à la deuxième course du meeting, la faute à notre car qui doit partir en fin d’après-midi de Derby. Or, pour rejoindre la gare routière il va nous falloir prendre une navette à l’aéroport, et vers 16h00 il est donc grand temps de filer. Double malheur, cette manche se révèlera exceptionnelle et même qualifiée alors de plus belle course de l’histoire du BTCC ! Nigel, qui partait pourtant dans les profondeurs de la grille en fut l’un des principaux animateurs :

Outre avoir assisté aux essais, aux courses de soutien et donc à la première manche du BTCC, j’ai également adoré visiter le musée de Donington (à voir absolument !) et sa librairie (achat au passage d’une biographie d’Eddie Irvine, pourquoi se priver ?).

Quant à Nigel, j’ai eu l’occasion de le revoir une nouvelle fois, à Londres en 2004 lors d’une parade exceptionnelle de F1 en ville. Cela fera peut-être l’objet d’un nouveau billet, un jour. Alors bien sûr, depuis, j’ai vieilli et Nigel aussi. La passion n’est irrémédiablement plus la même que lorsque j’avais 15 ans, mais quel bonheur quand même de rencontrer son pilote fétiche et de ne pas être déçu du déplacement !

Si ce récit vous a plu, je vous invite à retrouver l’album photo complet de ce week-end inoubliable.

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