C’est donc Nigel Mansell qui va officier le week-end prochain comme commissaire exceptionnel à l’occasion du GP de Grande-Bretagne. Le choix du champion du monde 1992, qui a connu ses plus belles heures de gloire sur le tracé de Silverstone, est une évidence…
Depuis le début de l’année, un ancien pilote de Formule 1 est donc convié à rejoindre le collège des commissaires (4 au total) à chaque Grand Prix. Cette décision, largement saluée par les observateurs et les fans a pour but de rendre justice aux pilotes impliqués dans des faits de courses, avec la vision d’un pro du volant apte à guider le choix et les décisions des commissaires. Malheureusement, dans la pratique, peu de changements sont à observer depuis le début de la saison. Pire, certaines décisions prises font polémique, la faute à un règlement trop flou.
Les deux derniers exemples les plus marquants impliquent la voiture de sécurité. Il y a d’abord eu la manoeuvre de Michael Schumacher sur Fernando Alonso à Monaco à quelques mètres de l’arrivée, puis lors du dernier GP, à Valence, Lewis Hamilton qui dépasse la safety car comme si de rien n’était… Dans les deux cas, ni Damon Hill à Monaco, ni Heinz-Harald Frentzen à Valence, n’ont pu aider leurs collègues commissaires à établir une décision «juste» et «définitive». Résultat, le règlement se retrouve depuis remis en question et corrigé au coup par coup.
Plus que donner la parole et un semblant de pouvoir à d’anciennes pointures des circuits, mieux vaudrait pondre des règlements clairs et applicables en toutes circonstances. Souhaitons donc à Nigel Mansell de ne pas devoir faire face à son tour à un quelconque aléa du règlement…
Note : édito paru à l’origine dans la newsletter TW F1 à laquelle je collabore.