Le 28 juin 1994, Nigel Mansell effectue son grand retour (totalement inenvisageable quelques semaines auparavant) au volant d’une Formule 1…
Il prend alors la difficile succession d’Ayrton Senna (en alternance avec le débutant David Coulthard) dans une équipe Williams au plus bas moralement et accusée detous les maux. Ce premier test à Brands Hatch connait un succès populaire incroyable.
Sale temps sur la F1
Le printemps 1994 restera à jamais marqué d’une pierre noire dans l’histoire de la F1 avec les disparitions successives de Roland Ratzenberger et d’Ayrton Senna et l’accident terrible de Karl Wendlinger à Monaco. Le moral du grand circus ets au plus bas, l’écurie Williams est à demi-mots accusée de négligence et leplus grand pilote au départ du championnat est mort en piste. Dans cette ambiance de désollation pour le qtant que pour le public, il fallait réussir un coup. En l’occurrence ça sera de faire revenir l’une des plus grandes stars de la F1 des année sprécédentes : Nigel Mansell, champion IndyCar en titre.
Bernie allonge les dollars
Dans ces conditions terribles c’était le seul capable de redynamiser l’équipe et de redonner du mordant au championnat. Les pressions conjointes d’Ecclestone et de Frank Williams ont réussi à convaincre l’écurie Newman-Haas de libérer Nigel pour quatre Grands Prix (France, Europe, Japon et Australie). Le deal, de plusieurs millions de dollars est alors scellé.
[youtube iO9wOJ-bXX4]
A titre personnel c’est la première fois que je vois ces images, n’ayant connaissance jusqu’à présent que de documents photographiques sur cette journée de folie. Ce jour-là (en semaine), des milliers de fans se sont amassés dans les tribunes pour profiter du retour du héros local. Rappelons quand même qu’il ne s’agit alors que d’un run d’entrainement, quelques jours avant le GP de France où Nigel allait brillament se qualifier en première ligne.
Un rythme infernal
Ainsi, pendant plus de trois mois Nigel a jonglé entre l’Europe et les Etats-Unis, la F1 et l’IndyCar. Le résultat sportif n’a pas forcément été exceptionnel puisqu’il a complètement raté sa seconde moitié de saison en Amérique, mais il a réussi à assurer le show et à satisfaire les annonceurs des deux côtés de l’Atlantique. Il a tout de même terminé l’année en beauté en remportant le GP d’Australie et en y rendant un vibrant hommage à Ayrton Senna. Ce fut le seul succès de la Williams numéro 2 cette année là, et je m’en souviens comme si c’était hier !